3.19.2006

L'ange

L'ange Un jour, un ange, bien curieux en somme,
Prit le train de l'horizon, pour descendre sur terre.
La terre des hommes.

Celle où l'on préfère sa propre richesse, au bonheur des autres,
Celle où les hommes libres sont éphémères,
Celle où il faut faire la guerre,
Pour trouver la paix.

L'ange voulu alors quitter ce lieu.
Mais avant de repartir vers les cieux,
Il vit un coquelicot
Et en fit éclore un deuxième bien plus beau.

Le premier rouge sang était la guerre,
Le second rouge de bonheur était l'amour.
L'un était les armes et les pleurs,
L'autre les âmes qui ont du coeur.

L'ange repartit alors vers l'horizon,
Sans plus prêter aucune attention,
A ce monde auquel il venait de donner une fragile leçon de raison.



Merci à tout ceux qui ont mis des messages pour mes premiers billets, ça me donne vraiment envie de continuer !

3.15.2006

La guerre

Sur les cris et la souffrance,
Sur les larmes et la tristesse,
Sur l’épée des chevaliers,
Sur les " hourras " étouffés,
Sur le sang des innocents,
Sur la flamme des enfers,
Sur les sourires disparus,
Sur les pleurs des enfants,
Sur la violence de la vie,
Sur les chaînes des prisonniers,
Sur la joie qui s'est usée,
Sur l'amour qui s'est brisé,
Sur l'espérance qui s'enfuit,
Sur le rêve d'une meilleure vie,
Et sur la colombe morte
Est gravé le mot infâme,
Qui devrait ne pas exister.
Le mot qui détruit sans l'être :
" Guerre "

Portrait

Je m'appelle Agathe, d'une famille de trois enfants je suis l'aînée et dois veiller sur ma sœur (deux ans de moins que moi, les cheveux de terre comme les miens et ses yeux, mes parents l'appellent petite pomme à cause de la forme de son visage) et mon frère (six ans de moins que moi, les cheveux ondulés couleur de paille et reflétant la lumière du soleil, les yeux comme les miens, couleur de bois brûlé).
Mes parents me demandent souvent de ranger " mon champ de bataille ", entre l'armée des vêtements déchus et les morts du commando de jouets. A mon âge j'ai toujours la même passion que quand j'en avais six : les sciences. Mon animal préféré est le tigre, j'aime son indépendance. J'ai un pouvoir sur les mots qui m'avantage. Mais il n'y a pas que les lettres, les nombres aussi m'ouvrent les portes de leur monde fantastique. C'est surtout grâce à ma grand-mère que j'ai trouvé la clé de ces deux mondes. Femme active et vivante, elle a de la cendre dans les cheveux et deux pairs d'yeux. Mon autre grand-mère, elle, n'a pu que m'encourager pour chercher cette clé, en effet comment peut-on apprendre à lire et à écrire passé quatre-vingts ans ? Je ne parle que de mes grands-mères car mes grands-pères ne sont qu'une illusion pour moi. J'ai par contre connu mes arrières grands-mères, la nature a échangé mes grands-pères contre elles, a-t-elle été clémente ou cruelle, je ne peux pas répondre à cette question. Mais laissons les deuils de côté.
J'aime le basket-ball, le théâtre, l'écriture, la mécanique, l'Espagne… Pourtant ce que je préfère c'est la liberté et le rêve, les deux sont associés. Parfaitement, un prisonnier ne peut-il pas rêver d'être libre et de recommencer sa vie ? Et ne sommes-nous pas libres de rêver ? Oui, j'aime être libre de rêver de liberté comme si je pouvais ouvrir la cage des oiseaux, poésie, passion et amitié… Dommage je ne peux pas que rêver, il faut aussi que " j'obéisse " à ma mère (personne à qui je ressemble beaucoup) et à mon père (cheveux de charbon et yeux bruns). Il faut aussi aller à l'école, c'est là que j'ouvre les deux mondes et où je retrouve la plupart de mes amis…
Ecrit en 2004 en CM2.