11.13.2006

Révolte

Ce que la bouche n'a pas le droit de dire,
C'est alors le coeur qui le crit, qui le hurle,
C'est l'esprit tout entier qui le pense et en brûle,
Le corp se convulse comme pour en rire.
Mais bien loin d'une moquerie, c'est la haine,
Haine qui fait flamboyer les yeux farouches,
Tord en une laide grimace les bouches
Et serre les poings, pour exprimer la piene.


Comme un merveilleux et ténébreux cauchemard
Le goût d'une liberté lachement volée
Se fera battre puis à tout prix exiler
Et avec hargne sera tué tôt où tard.
Que la bataille ,elle, se fasse par l'épée,
Par la force des mots ou des bayonnettes,
L'homme n'arrêtra pas cette tempette
Si sa dignité n'est pas détruite ou comblée.


L'écrivain emmêle ses lettres fébriles,
Chaque mot est addressé à un oppresseur,
Chaque trait ébauche une insulte de rigueur,
Ses mains dénoncent des idéos en périle.
Ainsi chaque humain doit avoir en mémoire
Que même si à jamais ni les menottes,
Ni les chaînes et les baillons ne se hotent,
Le coeur n'accepte pas de se rendre et de choir.

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

slt! je trouve que c'est vraiment beau ce que tu écris. moi aussi j'écris des poèmes si tu le souhaite va faire un tour sur mon blog: http://poemesdelavie.canalblog.com

9:58 AM  
Anonymous Anonyme said...

Quid de l'orthographe ?
tempête et non tempette
idéaux et non idéos
en péril et non en périle
ôtent je suppose plutôt que hotent

4:26 PM  

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